Verrerie des lumières
Souffle de verre
Regardez les œuvres des maîtres des 15 e, 16e et 17e siècle, Nature morte avec un homard, de Pieter Claesz, (1641), l’Adoration des bergers, d’Hugo Van des Goes (Rétable Portiniari, 1475, Galerie des Offices), la Madonne à la fleur d’églantine, de Bastiano Mainardi (1483, Palais des beaux-arts de Lille) ou encore, le Rétable de la dernière cène, de Dieric Bouts (1467), Les noces de Cana, de Paul Véronèse, (1563, Musée du Louvre) et enfin, la nature morte aux verres dans un panier, de Sébastien Stosskopff (1664, musée de l’œuvre Notre Dame, Strasbourg), outre celui d’appartenir à la catégorie des chefs-d’œuvre, ces peintures ont un point commun : elles représentent toutes des verres ou des vases.
Ces objets de peinture, aériens, évocateurs d’une réalité fantasmée et parfaite prennent vie et souffle à Paris, dans les collections que créent Marie et Pascal, les fondateurs de la Verrerie des lumières. Le talent et la maîtrise absolue de la technique du verre soufflé dont ils font preuve les ont amenés tout naturellement a collaborer maintes fois avec l’industrie du cinéma (Les adieux à la reine, de Benoît Jacquot, Madame Bovary de Sophie Barthes et la série Versailles).
V.B.