L'Anguille
Ceintures Made in Paris
Le point commun entre Eugène-François Vidocq, Joseph Kessel et Corto Maltese ?
Si l’on en juge par leurs fréquentations tout à fait éclectiques, nous pouvons imaginer : 1) qu’ils avaient tous trois une bonne connaissance de l’argot, 2) qu’ils portaient l’anguille – selon les mots de Vidocq lui-même : la ceinture – plutôt que les bretelles. C’est sans doute la certitude de cette préférence vestimentaire partagée qui a décidé Cyril Dunn à baptiser ses premières ceintures des noms de ses trois héros.
Si l’imaginaire lié à ces personnages se déploie entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, les ceintures elles-mêmes ont été pensées épurées et intemporelles. Ce qui est, bien entendu, la seule façon d’être effectivement moderne.
Cyril Dunn réalise chaque ceinture lui-même, à la main, dans son atelier du 16e arrondissement de Paris. Il utilise des matières nobles, le cuir est issu d’un tannage végétal, comme il se doit. Les boucles sont en laiton et les coutures réalisées avec du fil de lin ciré à la cire d’abeille. Le soin accordé à chacune de ces étapes confère aux pièces qu’il produit les qualités uniques et la durabilité que l’on est en droit d’attendre d’un objet de luxe.
L’anguille, née en juin 2015, enrichit à présent ses propositions d’autres objets de maroquinerie : porte-clefs, porte-cartes de crédit, tabliers de travail, sangles pour appareils photos, pinces à vélo, etc.
V.B.