Galet

Galet a été créée par Jonathan Horemans et Javier Goggins au début de l’année 2014. L’histoire veut que, se trouvant à Bali, aux îles Maldives ou ailleurs, dans un pays très lointain et très ensoleillé, Jonathan – était-ce Javier ? les deux ? –, observant les vacanciers vaquant à leurs occupations spécifiques : se rendre à la plage, revenir de la plage, aller à un cocktail, assister à ce cocktail, revenir du cocktail ; remarqua, chez la plupart de ses contemporains, un net déficit de soin et de sophistication accordé aux chaussures, quand leur tenue était par ailleurs étudiée, raffinée, pensée. Il y a un grand vide entre la chaussure trop habillée pour les tropiques, et les tongs lassantes, très lassantes, à perte de vue.
 
Les deux dandys décidèrent de remédier à cette lacune avec des mocassins, bien sûr. Mais qu’ils soient très raffinés, faciles à porter, qu’ils préservent la dimension fantaisiste, joyeuse et hédoniste du temps des vacances, tout en étant irréprochables, d’une ligne et d’une réalisation parfaites, lavables en machine  ; et fabriqués en France, là où l’on sait faire de très belles chaussures.
 
Jonathan et Javier identifient, en Mayenne, un atelier où l’excellence du savoir-faire et le sens du détail se transmettent depuis 1966 et qui aujourd’hui, produit leurs collections.
 
Les mocassins Galet sont distribués en France, en Angleterre, en Espagne, aux États-Unis et bien sûr, aux Maldives. Une boutique a ouvert en septembre 2015, 8, rue de l’Odéon, à Paris. L’endroit est très beau, quelques créations magistrales s’y laissent voir. Sol en bois marqueté haut en couleur d’Henry Krokatsis, porte à géométrie variable de Klemens Torggler, qui nous dépose simultanément dans l’Odyssée de l’espace et le salon-boudoir dédié aux commandes spéciales. Au centre, une calme méridienne accueille ceux (et celles) venus se chausser.
 
V.B.
 
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